La Toyota TS050 Hybrid LMP1 basé sur le TS050 Hybrid de l’année dernière.
La Toyota TS050 Hybrid, la troisième voiture construite par TOYOTA à partir de 2012, l’année où la marque a rejoint le championnat WEC. Ainsi elle a été présenté au public pour la première fois ce matin sur le Circuit Paul Ricard. La voiture a subi de nombreuses améliorations. Premièrement un moteur à essence 2.4 V6 bi-turbo à injection directe conjugué a un système hybride 8MJ. D’ailleurs tous les deux développés par la Division de développement du sport automobile du Higashi-Fuji Technical Center.
Optimisation du moteur
Durant l’intersaison, les centres techniques du Toyota Gazoo Racing (Cologne et Higashi-Fuji) ont travaillé sur l’évolution de la TS050 Hybrid. Depuis les TS030 et TS040, chaque modèle de prototype LMP1 de Toyota dispute deux saisons. Au menu de cette année, l’optimisation du moteur au niveau de sa partie thermique – V6 turbo 2,4L – par augmentation du taux de compression, les développements des chambres de combustion, du bloc-cylindres, de la culasse et au niveau du système hybride avec la réduction de taille et de poids de l’unité MGU, ainsi que de la batterie lithium-ion de haute puissance. Au total, la puissance d’environ 1000 ch n’a pas évolué, toujours en classe 8MJ.
Nouvelle réglementation FIA WEC
Avec la réglementation FIA WEC qui impose une réduction de l’efficacité aérodynamique pour des raisons de sécurité. Le châssis de la TS050 Hybrid a_été revu pour 2017. On remarque que le splitter avant est plus haut de 15 mm et le diffuseur arrière plus étroit. Les rétroviseurs ont évolué afin d’avoir un champ de vision plus large. Les phares avant sont également nouveaux.
La limitation du nombre de configurations aérodynamique qui passe de trois à deux a obligé les ingénieurs à modifier les flux aéro de la TS050 Hybrid. Mais la nouvelle réglementation ne s’arrête pas là, puisque au niveau des pneumatiques les équipes ont l’obligation d’utiliser quatre trains plus deux pneus pour les qualifications et la course. Enfin, les LMP1 doivent dorénavant être équipées de lumières indiquant le fonctionnement normal du groupe motopropulseur : un témoin vert doit être allumé durant une course, si ce n’est pas le cas, la voiture devra repasser par son stand pour une vérification.