Les frères Maserati créaient leur société à Bologne en 1914.
C’est en 1926 que le trident de Poséidon décida d’envahir le bitume sous le nom de la première vraie Maserati. La Type 26, conçue par les deux frères Alfieri et Ettore, devint rapidement la concurrente des Bugatti. Elle est, comme la plupart des firmes italiennes, une affaire de famille. Habitués à visiter les ateliers des trains, les frères Maserati décidèrent de se lancer dans la création. L’ainé, Carlo, débuta dans la fabrication de vélos, puis de motos pour, enfin, devenir pilote d’essai au sein de la firme Diatto. La relève ne se fit pas attendre après le décès de Carlo en 1910, Alfièri et Ettore furent engagés dans la même firme en 1922 pour s’en retirer en 1926.
C’est en 1956 que la Maserati-GT-3500 sera la première à être produite en série. Malgré cela, les problèmes financiers ne se dissipent pas. Ainsi en 1958, l’entreprise est mise sous tutelle judiciaire et doit se délester de la compétition.
En 1968, Citroën rachète l’entreprise
Une certaine sérénité financière se fait ressentir après le lancement des modèles Ghibli et Indy. En 1968, Citroën rachète l’entreprise et de cette union, bien que courte, naîtra une sublime sportive : la Bora. C’est l’Etat italien qui viendra sauver la firme en 1975.
En effet, l’Etat rachète 70 % du capital et avance les 30 % restant à Alessandro de Tomaso qui s’engage à racheter la totalité des parts au bout de six ans. Ainsi Tomaso réussit un coup de maître en doublant la production au bout de deux ans. En 1982, celle-ci décuple avec la production du modèle Biturbo.
Maserati commence à faire des bénéfices.
En 1993, Tomaso se retire et vend la firme à Fiat. Les grandes rivales Maserati et Ferrari se retrouvent au sein d’une même division. Qu’est ce qui peut bien fasciner les amoureux de voitures chez Maserati ? Prenons l’exemple de la dernière Quattroporte et nous comprendrons assez rapidement que les Maserati sont bel et bien des voitures d’exception. Présentée en 2003 au salon de Francfort, la Quattroporte ne se gardait pas d’éblouir par le dessin signé Pininfarina. Le modèle se décline en 3 versions : base, S et Sport GT S.